🙀 PROMO: -% SUR VOTRE PREMIÈRE COMMANDE + LIVRAISON OFFERTE À VIE 😍

5 sept. 2024

minutes

Leishmaniose chez le chien : Quels sont les signes et les traitements ?

bien-etre
chien malade avec un thermomètre de la Leishmaniose

Sommaire

  1. 1Comprendre la leishmaniose canine
  2. 2Identifier les signes de la leishmaniose chez le chien
  3. 3Diagnostic de la leishmaniose chez le chien
  4. 4Traiter la leishmaniose canine
  5. 5Prévention de la leishmaniose chez le chien
  6. 6Gérer la cohabitation avec un chien atteint de leishmaniose
  7. 7Conclusion

La leishmaniose représente une affection provoquée par le protozoaire de la souche Leishmania, responsable de la leishmaniose. Ces organismes nuisibles sont capables d’infecter tant les bêtes que les êtres humains via la morsure de minuscules insectes connus sous le nom de phlébotomes. On distingue plusieurs variantes de la leishmaniose, à savoir la leishmaniose viscérale, la leishmaniose cutanée ainsi que la leishmaniose cutanéo-muqueuse.

Chez nos compagnons à quatre pattes, c’est la
leishmaniose canine qui prédomine, une condition qui peut se manifester par une gamme de symptômes divers et, dans certains cas, sévères. Au fil de cet article, nous vous fournirons toutes les informations nécessaires pour comprendre ce qu’est la leishmaniose canine, comment identifier cette maladie, comment elle est diagnostiquée, ses options de traitement, et les mesures préventives à adopter.

Leishmaniose chez le chien : signes et traitements

chien malade avec des bandages

Comprendre la leishmaniose canine



La leishmaniose canine est une
maladie parasitaire causée par des protozoaires du genre Leishmania, qui infectent les chiens et les humains à travers la piqûre d’insectes appelés phlébotomes. Il existe plusieurs espèces de Leishmania, mais la plus importante pour les animaux domestiques est L. infantum, aussi connue sous le nom de L. chagasi en Amérique latine. La leishmaniose canine peut se manifester sous différentes formes, dont la leishmaniose viscérale, la leishmaniose cutanée et la leishmaniose cutanéo-muqueuse.

La leishmaniose canine est une maladie grave, potentiellement mortelle, qui affecte les organes internes et la peau du chien. C’est aussi une
zoonose, c’est-à-dire qu’elle peut se transmettre de l’animal à l’homme. La leishmaniose canine est endémique dans plus de 89 pays, principalement en Europe, en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud et Centrale. Elle est également présente de façon sporadique en Amérique du Nord, notamment chez les Foxhounds.

De plus, le Moyen-Orient est une région clé où la leishmaniose est présente en raison du climat favorable aux phlébotomes.

Boxer malade avec un thermomètre dans la bouche

Qu'est-ce que la leishmaniose ?

La leishmaniose est une maladie causée par des parasites du genre Leishmania, qui appartiennent au groupe des trypanosomatidés. Ces parasites sont capables d'adopter deux formes : la forme amastigote, qui est intracellulaire et se développe dans les macrophages des mammifères, et la forme promastigote, qui est extracellulaire et flagellée, et se multiplie dans le tube digestif des phlébotomes.

Les phlébotomes sont des insectes hématophages, qui se nourrissent du sang des vertébrés. Ils sont les vecteurs de la leishmaniose, c'est-à-dire qu'ils transmettent les parasites d'un hôte à un autre lors de leur piqûre.

Il existe plus de 20 espèces de Leishmania, qui sont responsables de différentes formes cliniques de la leishmaniose chez l'homme et les animaux. La leishmaniose peut se présenter sous trois formes principales : la leishmaniose viscérale, la leishmaniose cutanée et la leishmaniose cutanéo-muqueuse.

maître qui aide son chien

Cycle de vie et transmission


Le cycle de vie de Leishmania implique deux hôtes : un hôte vertébré, qui peut être un chien, un chat, un cheval, un rongeur, un singe ou un humain, et un hôte invertébré, qui est un phlébotome. Le phlébotome femelle se contamine en piquant un hôte infecté par les formes amastigotes de Leishmania. Ces formes sont ingérées avec le sang et se transforment en formes promastigotes dans le tube digestif du phlébotome.

Les formes promastigotes se multiplient et migrent vers la trompe et les glandes salivaires du phlébotome. Lors d'une nouvelle piqûre, le phlébotome injecte les formes promastigotes dans la peau d'un hôte réceptif.

Les formes promastigotes sont alors phagocytées par les macrophages de l'hôte, où elles se transforment en formes amastigotes et se répliquent. Les macrophages infectés peuvent diffuser dans tout l'organisme par la voie sanguine ou lymphatique, et atteindre les organes viscéraux (foie, rate, moelle osseuse) ou la peau.

La transmission de la leishmaniose peut aussi se faire par voie verticale, c'est-à-dire de la mère au fœtus, ou par voie iatrogène, c'est-à-dire par transfusion sanguine ou transplantation d'organe.

Boxer avec une trousse vétérinaire

Identifier les signes de la leishmaniose chez le chien

La leishmaniose canine, se développant à travers une gamme étendue de symptômes cliniques parfois subtils, révèle ses effets plusieurs mois, voire années, après l'infection. Ces manifestations, variables selon le stade de la maladie, la réactivité immunitaire du chien, et l'organe ciblé, exige une vigilance soutenue.

Les symptômes les plus observés englobent des manifestations cutanées et systémiques, accentués par des complications qui peuvent sévèrement détériorer le pronostic.

piqure sur chien

Signes cutanés

Prédominants et facilement détectables, les signes cutanés comprennent une dermatite exfoliative, pouvant embellir le portrait du chien par une diffusion étendue ou des marques localisées sur le visage, les oreilles, et les pattes. La peau, adoptant une texture sèche, squameuse, devient épaisse et parfois pigmentée. Le poil, perdant de son éclat, devient fragile et peut tomber avec facilité.

Il n'est pas rare de trouver chez ces chiens des zones sans poil, des croûtes, des ulcères, des nodules ou même des fistules. Les ongles peuvent être inhabituellement longs, cassants ou affichant une forme anormale.

Les altérations cutanées, potentiellement prurigineuses ou douloureuses, sont susceptibles d'entrainer des surinfections bactériennes ou fongiques. Ces signes sont souvent
le premier indicateur alertant le propriétaire ou le vétérinaire.

Chien qui regarde au loin

Signes systémiques

Les manifestations systémiques reflètent l'incursion des parasites et l'inflammation au sein des organes vitaux. Selon l'ampleur de l’infection, ces signes peuvent varier en intensité.

Dans cette catégorie, les symptômes fréquemment rencontrés incluent la fièvre, l'anorexie, la perte de poids, la léthargie, une faiblesse généralisée, une réduction de la capacité à s'exercer, accompagnés parfois de diarrhée, de vomissements, de polydipsie (
soif intense) et de polyurie (production d'urine accrue). L'élargissement des ganglions lymphatiques, du foie ou de la rate, des épistaxis, des symptômes oculaires, des boiteries ou une anémie peuvent aussi être identifiés.

Dans certains cas, des troubles neurologiques, cardiaques ou respiratoires peuvent être présents, soulignant la nécessité d'une attention médicale rigoureuse.

recette au porc pour chien
Porc

Le compromis idéal entre saveur et digestibilité. Pour les poilus bons vivants.

recette au poisson pour chien
Poisson

Bien en chair avec une pincée d'iode. A tomber !

recette au poulet pour chien
Poulet

Notre best-seller. Une recette incontournable sans céréales au délicieux poulet français.

Spitz chez le vétérinaire

Complications potentielles

Non traitée ou mal gérée, la leishmaniose canine peut évoluer vers des conditions critiques, parmi lesquelles l'insuffisance rénale chronique figure comme la complication la plus sérieuse et la plus communs. Elle résulte de l’accumulation de complexes immuns dans le filtre rénal, aboutissant à une élévation de l'urée et de la créatinine sanguine, une protéinurie, une hypoalbuminémie et une hypertension.

L’avancement de l'insuffisance rénale peut induire des symptômes d'urémie, une acidose métabolique, des ulcères gastriques, des défaillances neurologiques et un œdème pulmonaire. Autres complications à considérer incluent la pancréatite, des saignements dus à la coagulation intravasculaire disséminée, l'hypertrophie du cœur droit ou encore la glomérulonéphrite membrano-proliférative.

Chein qui dort paisibelement

Diagnostic de la leishmaniose chez le chien

Le diagnostic de la leishmaniose canine repose sur une approche multifactorielle qui inclut l'histoire clinique, l'examen des symptômes visibles, les analyses en laboratoire, et des tests dédiés à cette maladie. Pour confirmer cette affection, il est crucial de détecter la présence du parasite ou de ses anticorps dans les échantillons biologiques prélevés sur le chien. L'importance d'un diagnostic précoce ne peut être sous-estimée, car il joue un rôle clé dans l'amélioration du pronostic et limite le risque de propagation à l'homme et d'autres animaux.

Chien qui se fait soigner par le vétérinaire

Méthodes de diagnostic

Les techniques pour diagnostiquer la leishmaniose chez les canidés incluent généralement un examen complet du sang, des profils biochimiques, des analyses d'urine, et un ou plusieurs tests spécifiques pour confirmer l'infection. La sérologie quantitative est particulièrement recommandée pour un diagnostic fiable, surtout en présence de symptômes compatibles avec la leishmaniose.

Les tests sérologiques fréquemment utilisés sont l'
immunofluorescence indirecte (IFI), le test enzymatique immuno-absorbant (ELISA), et le test rapide immunochromatographique (TRI). Ces méthodes sont conçues pour identifier les anticorps qui ciblent soit les antigènes solubles du parasite, soit certaines protéines recombinantes. Bien que l'IFI soit considérée comme le standard de référence, elle nécessite un équipement technique spécifique et une expertise dans son interprétation.

L'ELISA est plus accessible pour une mise en œuvre, bien qu'il puisse exister des disparités entre les différents kits disponibles sur le marché. Le TRI offre une solution rapide et conviviale, mais pourrait ne pas être aussi sensible que les autres tests. Par ailleurs, identifier le parasite directement peut se faire par l'examen de frottis colorés ou de coupes histopathologiques de divers organes (comme la peau, les ganglions lymphatiques, la moelle osseuse).

Importance d'un diagnostic précoce

La rapidité du diagnostic de la leishmaniose canine est primordiale, car elle facilite la mise en place d'une stratégie thérapeutique appropriée, améliorant potentiellement la qualité de vie et les chances de survie de l'animal. Un traitement initié suffisamment tôt peut également prévenir les dommages irréparables aux organes vitaux, comme les reins, et limiter les complications pouvant engager le pronostic vital. En diminuant la charge parasitaire et la réponse immunitaire de l'hôte, on réduit le risque de transmission aux humains et aux autres animaux.

Effectivement, les chiens constituent le réservoir principal de cette maladie pour l'homme, ce qui rend la leishmaniose une zoonose d'une grave potentialité létale. C'est pourquoi, dans les zones où la maladie est endémique ou suite à un séjour dans ces régions, une surveillance accrue et des contrôles sérologiques annuels sont conseillés pour les animaux à risque.
Consultez un vétérinaire sans tarder au moindre signe avant-coureur de la maladie.

Traiter la leishmaniose canine

La lutte contre la leishmaniose chez nos amis canins consiste principalement à minimiser la présence du parasite dans l’organisme, à pallier les symptômes cliniques, à éviter les complications futures et à réduire le risque de transmission à d’autres. Ce combat s’ajuste selon l’avancement de la maladie, l’état de santé global du chien et sa réponse au traitement envisagé. Cette section détaillera les différentes options thérapeutiques disponibles pour le traitement de la leishmaniose canine, en fonction de la forme de la maladie et des spécificités de chaque cas.

Malheureusement, le traitement s’étend souvent sur toute la durée de la vie de l’animal, car une guérison totale demeure insaisissable. Le protocole thérapeutique inclut une combinaison de
traitement antiparasitaire, la gestion des indésirables, des soins de soutien continus et une alimentation spécialement adaptée à son état.

Options de traitement médicamenteux


Les possibilités thérapeutiques pour combattre la leishmaniose canine sont réduites et dépendent grandement de la disponibilité ainsi que des réglementations locales concernant les médicaments. L'allopurinol et l'antimoniate de méglumine sont parmi les médicaments antiparasitaires les plus fréquemment prescrits, pouvant être utilisés en alternance ou en association, selon les besoins particuliers de l'animal. L'allopurinol, un inhibiteur de la réplication parasitaire, est administré oralement à raison de 10 mg/kg deux fois par jour, pour une période minimale de six mois, voire pour le reste de la vie de l'animal. L'antimoniate de méglumine, détruisant le parasite, est quant à lui injecté sous la peau à une dose de 100 mg/kg une fois par jour pendant 28 jours, avec la possibilité de renouvellement du traitement suivant les besoins.

D'autres traitements antiparasitaires comme la
miltefosine, le dompéridone, la marbofloxacine ou l'amphotéricine B liposomale peuvent être envisagés, bien que leur efficacité et leur innocuité soient moins bien documentées. La décision du traitement le plus adapté devra être prise en concertation avec le vétérinaire, en pesant soigneusement les avantages et inconvénients de chaque option.

Gérer les effets secondaires

Les médicaments antiparasitaires peuvent induire toute une série d'effets secondaires qui nécessitent une surveillance et une gestion rigoureuse. Par exemple, l'allopurinol peut engendrer des troubles digestifs, des calculs urinaires, des réactions cutanées ou encore des anomalies du sang. De son côté, l'antimoniate de méglumine peut causer des douleurs au point d'injection, des complications cardiaques, hépatiques ou rénales, des pancréatites ou des anémies. Les effets secondaires doivent être communiqués sans délai au vétérinaire, qui pourra ajuster la posologie, substituer le médicament ou proposer un traitement des symptômes accompagnants.

Soins de soutien et alimentation adaptée

Les soins de soutien et une alimentation adaptée jouent un rôle crucial dans la prise en charge de la leishmaniose chez le chien. Ces soins visent à alléger les symptômes, prévenir les complications et améliorer le bien-être général de l'animal. Ils peuvent comprendre l'administration d'anti-inflammatoires, d'antibiotiques, d'antifongiques, ou encore de suppléments nutritionnels. Quant à l'alimentation, elle doit être de haute qualité, enrichie en protéines, acides gras essentiels, antioxydants, vitamines, mais faible en phosphore, sodium, et purines. Des régimes spécifiques existent pour les chiens souffrant de leishmaniose et peuvent être recommandés par le vétérinaire.

Prévention de la leishmaniose chez le chien

La prévention de la leishmaniose canine est cruciale pour sauvegarder non seulement la santé de notre fidèle compagnon mais également celle des humains et de nos autres animaux domestiques. Cette lutte implique une trilogie de mesures préventives : l'utilisation de répulsifs contre les vecteurs, la vaccination et l'adoption de stratégies environnementales pertinentes.

Utilisation de répulsifs contre les vecteurs

Le premier rempart contre la leishmaniose canine repose sur l'utilisation de répulsifs destinés à éloigner ou anéantir les phlébotomes, ces vecteurs nuisibles à l'origine de l'infection. Disponibles sous diverses formes telles que colliers, pipettes, sprays et shampoings, ces produits doivent être choisis avec soin pour assurer une protection optimale à notre chien.

Il est essentiel de sélectionner un répulsif efficace specificement contre les phlébotomes et validé pour la prévention de la leishmaniose. Suivre scrupuleusement la posologie, la fréquence et la durée d'application recommandée, tout en consultant son vétérinaire face à la moindre incertitude ou manifestation d'effets secondaires, est crucial. Malgré leur utilité, il est à noter que ces répulsifs ne fournissent pas une sécurité absolue car leur efficacité, bien que significative, n'atteint pas les 100%.

Vaccination : options et efficacité

La vaccination représente la deuxième stratégie préventive. L'injection d'un vaccin prépare le système immunitaire du chien à mieux lutter contre le parasite. En Europe, deux vaccins sont actuellement approuvés : le CaniLeish® et le LetiFend®.

Le CaniLeish®, basé sur un extrait d'antigènes de Leishmania infantum, nécessite trois injections espacées d'un mois, suivies d'une dose de rappel annuelle. Le LetiFend®, faisant appel à une protéine recombinante, implique deux injections à trois semaines d'intervalle, assorties également d'une dose de rappel annuelle. Ces vaccins sont destinés aux chiens en bonne santé, âgés de plus de six mois et préalablement non infectés par le parasite, d'où l'importance d'un test sérologique avant vaccination et d'un intervalle de 28 jours entre la dernière application de répulsif et la première injection.

Bien que la vaccination diminue la probabilité de contracter la maladie, elle ne l'éradique pas totalement. Ainsi, elle doit impérativement être associée aux répulsifs contre les vecteurs pour une efficacité renforcée.

Stratégies environnementales de prévention

Enfin, les stratégies environnementales constituent le troisième pilier de la prévention. Elles visent à limiter l'exposition du chien aux phlébotomes par divers moyens : éviter les zones à haut risque, garder les animaux à l'intérieur avant le coucher du soleil_quand les vecteurs sont le plus actifs_et faire usage de moustiquaires, diffuseurs ou insecticides pour garder les habitats libres de phlébotomes.

Parallèlement, réduire la présence des phlébotomes dans l'environnement direct en éliminant les sources d'humidité, les déchets organiques et en contrôlant les populations d'animaux réservoirs tels que les rongeurs ou les chiens errants, est tout aussi capital. Ces mesures environnementales, en renforçant les autres formes de préventions, contribuent efficacement à baisser le risque d'infection tant pour nos chiens que pour les humains et autres animaux.

Gérer la cohabitation avec un chien atteint de leishmaniose

La cohabitation avec un chien atteint de leishmaniose implique des responsabilités et des précautions pour le propriétaire, mais aussi pour les autres animaux et les humains qui vivent avec lui. La leishmaniose est une zoonose, c'est-à-dire qu'elle peut se transmettre de l'animal à l'homme, et vice versa.

Il est donc important de connaître les implications de la cohabitation avec un chien leishmanien, et de respecter des mesures d'hygiène et des conseils pratiques pour limiter les risques.

Implications pour les humains et autres animaux

La leishmaniose humaine est une maladie grave, qui peut être mortelle si elle n'est pas traitée. Elle se manifeste par des signes similaires à ceux du chien, comme la fièvre, la perte de poids, l'anémie, les lésions cutanées ou viscérales. La leishmaniose humaine peut se présenter sous deux formes principales : la leishmaniose viscérale, aussi appelée kala-azar, qui affecte les organes internes, et la leishmaniose cutanée, qui affecte la peau et les muqueuses.

La transmission directe de la leishmaniose du chien à l'homme, ou d'un animal à un autre, est très rare, mais pas impossible. Elle peut se faire par contact avec les lésions cutanées, les sécrétions nasales ou les urines du chien infecté, ou par transfusion sanguine ou transplantation d'organe. Les personnes les plus à risque de contracter la leishmaniose sont celles qui ont un système immunitaire affaibli, comme les enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes, les personnes infectées par le VIH ou les personnes sous traitement immunosuppresseur.

Chien malade sur un coussin

Mesures d'hygiène et conseils pratiques

Les mesures d'hygiène et les conseils pratiques visent à réduire le risque de transmission de la leishmaniose du chien à l'homme, ou d'un animal à un autre. Ils consistent à :

1) Respecter le traitement du chien infecté, qui diminue la charge parasitaire et la contagiosité du chien.

2) Protéger le chien infecté des piqûres de phlébotomes, en utilisant des répulsifs, en évitant les zones à risque et en le rentrant avant le crépuscule.

3) Protéger les autres animaux et les humains des piqûres de phlébotomes, en utilisant des moustiquaires, des diffuseurs ou des insecticides dans la maison.

4) Éviter le contact direct avec les lésions cutanées, les sécrétions nasales ou les urines du chien infecté, en portant des gants et en désinfectant les plaies.

5) Ne pas partager les gamelles, les jouets ou les brosses du chien infecté avec les autres animaux.

6) Ne pas faire saillir ou adopter un chien infecté, pour éviter la transmission verticale ou iatrogène du parasite.

7) Consulter un médecin en cas de suspicion de leishmaniose humaine, Mesures d'hygiène et conseils pratiques

8) Les mesures d'hygiène et les conseils pratiques visent à réduire le risque de transmission de la leishmaniose du chien à l'homme, ou d'un animal à un autre. Ils consistent à :

9)Respecter le traitement du chien infecté, qui diminue la charge parasitaire et la contagiosité du chien.

10) Protéger le chien infecté des piqûres de phlébotomes, en utilisant des répulsifs, en évitant les zones à risque et en le rentrant avant le crépuscule.

11) Protéger les autres animaux et les humains des piqûres de phlébotomes, en utilisant des moustiquaires, des diffuseurs ou des insecticides dans la maison.

12) Éviter le contact direct avec les lésions cutanées, les sécrétions nasales ou les urines du chien infecté, en portant des gants et en désinfectant les plaies.

13) Ne pas partager les gamelles, les jouets ou les brosses du chien infecté avec les autres animaux.

14) Ne pas faire saillir ou adopter un chien infecté, pour éviter la transmission verticale ou iatrogène du parasite.

15) Consulter un médecin en cas de suspicion de leishmaniose humaine, et informer le vétérinaire en cas de suspicion de leishmaniose chez un autre animal.

La cohabitation avec un chien atteint de leishmaniose n'est pas une fatalité, mais elle demande de la vigilance et de la prévention. En respectant ces mesures, il est possible de vivre avec un chien leishmanien, tout en protégeant sa santé et celle de son entourage.et informer le vétérinaire en cas de suspicion de leishmaniose chez un autre animal.

La cohabitation avec un chien atteint de leishmaniose n'est pas une fatalité, mais elle demande de la vigilance et de la prévention. En respectant ces mesures, il est possible de vivre avec un chien leishmanien, tout en protégeant sa santé et celle de son entourage.

Conclusion

La leishmaniose canine est une maladie parasitaire grave, qui peut toucher le chien, mais également l'homme et d'autres animaux. Elle est transmise par la piqûre des phlébotomes, des insectes prédominants dans les milieux chauds et humides.

Cette affection peut se révéler à travers divers symptômes, qu'ils soient cutanés, viscéraux ou systémiques, et risque d'être fatale si elle n'est pas prise en charge correctement. Le protocole de traitement pour la leishmaniose canine inclut une combinaison de médicaments antiparasitaires, de soins de soutien, et d'une nutrition appropriée. Il est important de noter que cette prise en charge doit être envisagée sur la durée, puisqu'il n'y a pas de remède absolu contre la maladie.


Pour éviter cette maladie, plusieurs mesures préventives sont recommandées, telles que l'utilisation de répulsifs contre les vecteurs, la vaccination et les approches environnementales. Mettre l'accent sur la
prévention est crucial afin d'assurer la santé de votre chien, et par extension, celle des êtres qui l'entourent.

Chien malade avec une couverture

FAQ

Est-ce que la leishmaniose se soigne ?

Est-ce que les humains peuvent attraper la leishmaniose ?

Comment se transmet la leishmaniose du chien à l'homme ?

Quels sont les signes de la leishmaniose ?

Chien dans l'eau et heureux