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Quel est ton parcours ? Pourquoi Dog Sitter ? (& depuis quand)



Juliette : j’ai commencé par de l’ostréiculture. Puis, j’ai eu mon petit chien. Et je me suis dit que je ne pouvais pas laisser ce petit chien seul à la maison, donc je vais trouver un travail où je peux l’emmener avec moi. On m’a donc parlé du DogWalking, voilà comment j’ai démarré. Et cela fait 9 ans maintenant que je suis Dog Sitter.



Une balade c’est combien de temps ? Combien de chiens ?



Juliette : je prends une dizaine de chiens par balade, après cela dépend du caractère de chaque chien. J’essaye de former les groupes en fonction des affinités, pour que tout le monde s’entende bien, que cela soit fluide et facile à gérer. Il y a des jours où je peux en avoir moins de dix, d’autres un petit peu plus de dix. Cela va varier en fonction des caractères de chacun.



La balade dure deux heures, nous allons au bois de Vincennes.



Les principales qualités d’une bonne Dog Sitter ?



Juliette : pour être un bon promeneur, je pense qu’il faut avoir beaucoup de patience, être très responsable, car nous avons tous ces chiens sous notre garde. On ne peut pas démarrer avec dix chiens d’un coup, c’est impossible. Même moi aujourd’hui si l’on me donne dix chiens que je ne connais pas, sur un même groupe, cela risque d’être compliqué.



Juliette : nous étions justement à côté de cette rivière, et Misty ici présente a sauté dans l’eau, pour ramasser quelque chose, et il se trouve que cette chose était un bébé hérisson. Misty a sauvé le bébé hérisson de la noyade, elle l’a sorti de l’eau. J’ai donc pris le hérisson et je l’ai remis dans les sous bois. Misty a donc sauvé un hérisson ! 🙂


Découvrez le métier de dog sitter en vidéo sur Youtube, et retrouvez nos témoignages clients ici


Les aventures de Juliette vous attendent sur son compte Instagram : @dogsdehors

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Interview : découvrez le métier de dog sitter avec Dogsdehors

Découvrez les symptômes de la toux du chenil chez le chien, ses traitements efficaces et les conseils de prévention pour protéger votre animal. Prenez soin de sa santé dès les premiers signes.

La toux du chenil, ou trachéobronchite infectieuse canine, est une infection respiratoire contagieuse chez le chien, causée par des bactéries et des virus, notamment Bordetella bronchiseptica et le virus parainfluenza. Elle se manifeste par une toux sèche et persistante et une inflammation de la trachée. Souvent décrite comme un bruit de "klaxon", elle affecte principalement les chiens vivant en communauté ou dans des lieux surpeuplés comme les chenils. Bien que la maladie soit généralement bénigne et guérisse en quelques semaines, elle peut nécessiter un traitement, surtout si des complications bactériennes surviennent. La vaccination reste le meilleur moyen de prévenir cette infection. 



La toux du chenil chez le chien est causée par une combinaison de bactéries et de virus qui affectent les voies respiratoires. La bactérie la plus courante est Bordetella bronchiseptica, souvent associée à des virus comme le virus parainfluenza canin et l'adénovirus canin de type 2. Ces agents pathogènes se propagent facilement par contact direct entre chiens ou via des objets contaminés. Les environnements mal ventilés ou surpeuplés, comme les chenils ou les refuges, augmentent les risques de transmission de la maladie.

Comment la toux du chenil se transmet-elle ? Est-elle contagieuse pour l'homme ?



La toux du chenil, trachéobronchite infectieuse, se transmet très facilement entre chiens par contact direct avec des sécrétions infectées (salive, éternuements, quintes de toux) ou par des objets contaminés comme les gamelles ou les jouets. Les lieux surpeuplés et mal ventilés, tels que les chenils, augmentent le risque de propagation. Bien que cette maladie soit extrêmement contagieuse entre chiens, elle est rarement transmissible à l'homme. Toutefois, les personnes immunodéprimées ou ayant des problèmes respiratoires peuvent, dans de très rares cas, être infectées par la bactérie Bordetella bronchiseptica.



Combien de temps dure la toux du chenil et quelle est la période d'incubation ?



La toux de chenil dure généralement entre 1 à 3 semaines, mais dans certains cas, elle peut persister jusqu'à 6 semaines, surtout si l'infection est sévère ou si le chien a un système immunitaire affaibli.



La période d'incubation, c'est-à-dire le temps entre l'exposition à l'agent infectieux et l'apparition des premiers symptômes, varie de 2 à 10 jours, la plupart des chiens montrant des signes après environ une semaine. Pendant cette période, le chien peut déjà être contagieux avant même que les symptômes n'apparaissent, ce qui rend la propagation rapide dans les environnements collectifs.

Signes cliniques et évolution de la maladie



Les signes cliniques de la toux du chenil apparaissent généralement après une période d'incubation de 2 à 10 jours et incluent :



1) Toux sèche et forte, ressemblant à un "klaxon" ou un étouffement. Elle est souvent exacerbée par l'exercice, la pression sur la gorge (collier) ou l'excitation.



2) Éternuements et écoulements nasaux légers.



3) Nausées ou vomissements légers, souvent à cause de la toux.



4) Fatigue légère, mais le chien reste généralement alerte et en forme.



5) Perte d'appétit et fièvre légère dans les cas plus sévères.

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Dans les cas légers, la toux disparaît en 1 à 3 semaines sans traitement spécifique.



Dans les cas plus graves ou si des complications se développent (comme une infection bactérienne secondaire ou une pneumonie), le chien peut nécessiter un traitement avec des antibiotiques et des antitussifs.



Les chiens en bonne santé récupèrent bien, mais chez les chiots, les chiens âgés ou ceux avec des conditions sous-jacentes, la maladie peut être plus longue et plus sévère.



En général, la maladie est bénigne et auto limitante, mais une surveillance est importante pour éviter toute aggravation.

Comment savoir si mon chien a la toux du chenil ?



Pour savoir si votre chien a la toux du chenil, vous pouvez surveiller les signes suivants :



Toux sèche et persistante : Le symptôme le plus typique est une toux forte, sèche, qui peut ressembler à un bruit de klaxon ou d'étouffement. La toux est souvent déclenchée par l'exercice, l'excitation ou la pression sur le cou (comme lors de l'utilisation d'un collier).



Nausées ou vomissements légers : Certains chiens peuvent paraître sur le point de vomir ou d'étouffer après une quinte de toux, mais il s'agit souvent de réflexes dus à l'irritation de la gorge.



Éternuements et écoulements nasaux légers : Votre chien peut également avoir un écoulement nasal clair ou éternuer plus fréquemment.



Bonne énergie mais fatigue légère : Dans la plupart des cas, même si le chien tousse beaucoup, il reste généralement alerte et actif, sans grande perte d'énergie.



Absence de fièvre : Les chiens atteints de la forme légère de la toux du chenil n'ont pas de fièvre. Si votre chien présente de la fièvre, une perte d'appétit ou une léthargie, cela peut indiquer une forme plus sévère ou une complication (comme une infection secondaire).



Si votre chien présente ces symptômes, en particulier s'il a été en contact avec d'autres chiens (chenil, parc, pension), il est probable qu'il ait la toux du chenil. Il est conseillé de consulter un vétérinaire pour confirmer le diagnostic et évaluer la gravité de l'infection.

Examen vétérinaire et tests de confirmation



Lors d’un examen vétérinaire pour confirmer la toux du chenil, le vétérinaire évaluera les symptômes cliniques et posera des questions sur l’historique du chien, notamment s’il a été récemment en contact avec d’autres chiens (pension, parc, refuge). L’examen physique comprendra :



Écoute des poumons et de la trachée : Le vétérinaire cherchera à provoquer la toux en exerçant une légère pression sur la trachée, ce qui déclenche généralement une toux caractéristique de la maladie.



Évaluation générale : Le vétérinaire vérifiera également les signes de fièvre, la respiration et l'état général du chien pour détecter d'éventuelles complications comme la pneumonie.

Bien que le diagnostic soit souvent basé sur les symptômes, des tests peuvent être réalisés pour confirmer la présence de l'infection ou identifier l'agent pathogène responsable, notamment si la toux est sévère ou ne répond pas aux traitements.



1) Prélèvement de sécrétions nasales ou trachéales : Un échantillon de mucus peut être prélevé pour identifier les bactéries ou les virus présents, comme Bordetella bronchiseptica ou le virus parainfluenza canin, via des tests de culture bactérienne ou des tests PCR (réaction en chaîne par polymérase).



2) Radiographie thoracique : Si une complication comme une pneumonie est suspectée, une radiographie des poumons peut être réalisée pour évaluer l’étendue de l’infection et vérifier l’état des voies respiratoires.



3) Analyse de sang : Une prise de sang peut être effectuée dans certains cas pour vérifier l’état immunitaire du chien et rechercher des signes d’infection ou d'inflammation.



Ces tests sont rarement nécessaires pour les cas légers, mais peuvent être utiles dans les formes plus sévères, prolongées ou en présence de complications.

Traitement et soins de la toux du chenil



Quels sont les traitements pour soigner la toux du chenil ?

 

Le traitement de la toux du chenil dépend de la gravité des symptômes. Dans les cas bénins, la maladie se résout généralement d'elle-même en 1 à 3 semaines, avec du repos et en évitant l'exercice qui pourrait aggraver la toux. Le vétérinaire peut prescrire des antitussifs pour soulager la toux et des anti-inflammatoires si l'irritation est importante. Si une infection bactérienne est suspectée, des antibiotiques comme la doxycycline peuvent être administrés. En cas de complications (pneumonie, forme sévère), un traitement plus intensif peut être nécessaire, ainsi que des soins de soutien pour aider le chien à récupérer. 



Combien de temps dure le traitement et comment se déroule la guérison ?



Le traitement de la toux du chenil dure généralement 1 à 3 semaines, en fonction de la gravité des symptômes et de la réponse du chien aux médicaments. Dans les cas légers, la toux disparaît d'elle-même avec du repos et un traitement minimal, tandis que les cas plus graves, nécessitant des antibiotiques ou des antitussifs, peuvent prendre un peu plus de temps à guérir. La guérison se déroule progressivement, avec une réduction de la fréquence et de l'intensité de la toux. Pendant cette période, il est important de garder le chien au calme et de limiter les contacts avec d'autres chiens pour éviter la propagation de la maladie.

Que faire à la maison pour soulager la toux de mon chien ?



Pour soulager la toux du chenil de votre chien à la maison, voici quelques mesures que vous pouvez prendre :



Repos : Assurez-vous que votre chien ait un endroit calme et confortable pour se reposer. Évitez les exercices intenses et les jeux qui pourraient aggraver la toux.



Hydratation : Veillez à ce que votre chien ait toujours de l'eau fraîche à disposition. L'hydratation aide à apaiser les voies respiratoires irritées.



Humidification : Utilisez un humidificateur ou un vaporisateur dans l’espace où votre chien passe du temps. L’air humide peut aider à soulager l’irritation de la gorge et des voies respiratoires.



Environnement propre : Évitez les poussières et les irritants dans l'environnement de votre chien. Gardez les zones de vie propres et bien ventilées.



Collier souple : Si vous utilisez un collier, optez pour un collier souple ou un harnais, car la pression d’un collier rigide peut aggraver la toux.



Alimentation légère : Offrez à votre chien des repas faciles à digérer. Les repas légers peuvent être plus confortables pour un chien qui tousse fréquemment.



Suivi vétérinaire : Continuez à suivre les recommandations de votre vétérinaire et informez-le de tout changement dans l’état de votre chien.



Ces mesures peuvent aider à soulager les symptômes, mais il est important de consulter un vétérinaire si la toux persiste, s’aggrave ou si de nouveaux symptômes apparaissent.

Le vaccin contre la toux du chenil : efficacité et durée de protection



Le vaccin contre la toux du chenil est efficace pour protéger les chiens contre les agents pathogènes responsables de la maladie, notamment Bordetella bronchiseptica et certains virus comme le parainfluenza canin. La vaccination réduit considérablement le risque d'infection et la gravité des symptômes si le chien est exposé à l'agent pathogène. La durée de protection du vaccin est généralement de 6 à 12 mois, après quoi un rappel est recommandé pour maintenir une immunité optimale. La vaccination est particulièrement conseillée pour les chiens fréquentant des lieux de rassemblement comme les chenils, les parcs ou les concours. 



Un chien vacciné peut-il encore attraper la toux du chenil ?



Oui, un chien vacciné peut encore attraper la toux du chenil, bien que la vaccination réduit considérablement le risque d'infection et atténue généralement la gravité des symptômes. Le vaccin offre une protection contre les souches les plus courantes des agents pathogènes responsables, mais il ne garantit pas une immunité absolue contre toutes les variantes ou souches de Bordetella bronchiseptica ou des virus associés. Un chien vacciné pourrait contracter la toux du chenil, mais il est probable que la maladie sera moins sévère et guérira plus rapidement comparé à un chien non vacciné.

Quand s'inquiéter d'une toux prolongée ?



Une toux du chenil prolongée, qui persiste au-delà de 3 semaines ou s'aggrave malgré le traitement, mérite une attention vétérinaire. Si la toux est accompagnée de symptômes supplémentaires comme une fièvre élevée, une perte d'appétit, une léthargie, des difficultés respiratoires, ou si elle est accompagnée d'un écoulement nasal purulent, il est crucial de consulter un vétérinaire. Une toux persistante peut indiquer des complications comme une pneumonie ou une infection bactérienne secondaire nécessitant des soins médicaux plus intensifs. Un suivi vétérinaire permettra de s'assurer que le chien reçoit le traitement approprié et de prévenir toute complication grave.

La toux du chenil peut-elle laisser des séquelles chez mon chien ?



La toux du chenil, en général, ne laisse pas de séquelles chez les chiens en bonne santé qui se rétablissent complètement. Cependant, dans certains cas, surtout si la maladie est sévère ou non traitée, des séquelles peuvent survenir. Celles-ci peuvent inclure :



Toux résiduelle : Certains chiens peuvent continuer à tousser légèrement même après la guérison de l'infection initiale, bien que cela tende à disparaître avec le temps.



Sensibilité des voies respiratoires : Les voies respiratoires peuvent rester irritées pendant un certain temps, rendant le chien plus sensible aux infections respiratoires futures.



Complications respiratoires : Si la toux du chenil entraîne des complications comme une pneumonie, des séquelles plus graves peuvent survenir, affectant la fonction pulmonaire et nécessitant un suivi médical plus long.



Il est important de suivre les recommandations de votre vétérinaire pour assurer une guérison complète et minimiser les risques de complications ou de séquelles.

Toux du chenil : Symptômes, traitements et prévention pour votre chien.

Apprenez à identifier et traiter les hotspots chez le chien. Découvrez les symptômes, les causes et les meilleures méthodes de traitement pour soulager rapidement votre animal.

Hotspot chien : guide complet sur les soins et la prévention

Avez-vous observé votre fidèle compagnon se gratter ou lécher avec insistance une zone spécifique de sa peau ? Qu'est ce qu'un hot spot chez le chien ? Avez-vous découvert une plaie rouge, suintante et douloureuse ornant son pelage ?



Il se pourrait bien que votre chien soit affecté par un hotspot, une pathologie cutanée extrêmement courante au sein de la population canine, particulièrement lors des mois estivaux. Mais, de quoi parle-t-on exactement lorsqu’on mentionne un hotspot ? Qu'un hot spot est une dermatite pyotraumatique, une lésion cutanée causée par le léchage et la morsure du chien, souvent accompagnée de démangeaisons et d'irritations.



Comment le diagnostiquer, le traiter et le prévenir ? Quels sont les éléments déclencheurs et quelles races sont les plus susceptibles d’en souffrir ?

Qu'est-ce qu'un hotspot chez le chien ?



Le hot spot chez le chien constitue une affection dermatologique marquée par une lésion cutanée douloureuse et suintante qui se développe de manière soudaine et s’agrandit rapidement en quelques heures. Le terme “hotspot” est une expression anglaise qui signifie “point chaud”, en référence à la sensation de chaleur que l’on peut ressentir au toucher de la zone affectée. Scientifiquement, cette manifestation clinique est dénommée la dermatite pyotraumatique ou dermatite suintante aiguë.



Elle se caractérise par une inflammation aiguë de la peau qui devient rouge, humide, et dans certains cas, croûteuse. La fourrure peut être sparse ou complètement absente sur et autour de la zone lésée.



Contribuant à la détérioration de cette affection, le chien ressent une irritation intense, le conduisant à se gratter, se lécher ou se mordre l’endroit atteint. Ce comportement peut engendrer une infection bactérienne, rendant la lésion purulente. Les spots peuvent s’étendre considérablement et affecter diverses parties du corps, y compris le tronc, la base de la queue, l’extérieur des cuisses, le cou et la joue.

L’émergence d’un hotspot chez le chien est généralement le résultat d’un facteur irritant ou douloureux pour la peau, incitant ainsi l’animal à se gratter ou à se lécher. Les hot spots peuvent être causés par divers facteurs, notamment la chaleur et l'humidité, et il est important de consulter un vétérinaire pour établir un diagnostic et un traitement approprié. Cela peut être dû à une cause allergique, parasitaire, traumatique, infectieuse, ou même comportementale.



Les causes les plus courantes incluent :



1) Une allergie à la salive de puce, aux aliments, ou à certains éléments environnementaux tels que le pollen, les acariens, etc.



2) La présence de parasites externes sur la peau, à l’instar des puces, des tiques, des poux, ou des acariens



3) Des microtraumatismes résultant d’un toilettage, d’une piqûre d’épine, d’une égratignure, ou d’une morsure



4) Une otite externe, une pathologie des sacs anaux, ou toute autre affection provoquant inconfort ou douleur chez le chien



5) Un état de stress, d’anxiété ou d’ennui poussant à un léchage excessif



Certaines races canines, surtout celles dotées d’un poil long et épais tels que les caniches, les bergers allemands, les terre-neuves, les saint-bernard, les bouviers bernois, les labradors ou les golden retrievers, semblent être plus disposées à développer des hotspots. Cette affection devient plus fréquente en été et dans les climats humides, où la chaleur et l’humidité favorisent la prolifération bactérienne et la macération sous les poils. La densité du poil et du sous poil chez ces races peut favoriser les conditions propices aux macérations de la peau, augmentant ainsi les risques de lésion.

La présence d'un hotspot chez le chien se fait connaître par des indications visuelles distinctes, changeant en fonction de la gravité et de la portée de la lésion cutanée. Parmi les signes visuels typiques d'un hotspot, on retrouve :



1) Une surface cutanée rouge, enflammée et humidifiée, souvent dénudée de poils



2) Une lésion suintante, qui peut être purulente et croûteuse, avec un potentiel de saignement ou émettant une odeur désagréable



3) Des limites nettes dans le cas des folliculites pyotraumatiques, ou l'apparence de pustules ou de furoncles entourant la lésion pour les furonculoses pyotraumatiques



Le hotspot peut affecter n'importe quelle zone du corps canin mais se montre plus fréquemment sur le dos, à la base de la queue, sur la face externe des cuisses, le cou, ou la joue. Sa taille peut varier, s'étendant de quelques centimètres à des dimensions beaucoup plus importantes, et sa progression peut être alarmante, survenant et empirent en l'espace de quelques heures seulement.

Étant une pathologie à la fois douloureuse et provoquant des démangeaisons, le hotspot modifie sensiblement le comportement du chien. Un chien souffrant d'un hotspot aura tendance à :



1) Se gratter, lécher, ou mordre excessivement la zone touchée, ce qui risque d'aggraver la lésion et de favoriser une infection



2) Exhiber des comportements de douleur, d'irritabilité, ou même d'agressivité lorsqu'on approche la zone affectée



3) Perdre l'appétit, se montrer abattu ou déprimé, en particulier si le hotspot est étendu ou infecté



Il est crucial d'observer attentivement le comportement canin et de consulter un vétérinaire dès les premiers signes d'un hotspot, afin de prévenir des complications potentiellement sévères pour la santé du chien, telles que la septicémie ou la nécrose cutanée.

Le hotspot chez le chien est une urgence vétérinaire, car il peut s'aggraver très vite et provoquer des complications graves. Il est crucial de consulter un vétérinaire sans tarder si l'on observe les symptômes suivants :



1) Une zone de la peau rouge, humide et suintante, potentiellement accompagnée d'une perte de poils



2) Une plaie qui saigne, émet une odeur désagréable, ou est couverte de croûtes ou de pus



3) Un comportement du chien qui inclut un grattage, un léchage ou une morsure excessive de la zone concernée



4) Des signes de douleur, d'irritabilité ou d'agressivité observables chez l'animal



5) Une perte d'appétit, un état d'abattement ou de la fièvre chez le chien


Pour préparer la visite chez le vétérinaire, on peut, avec précaution, couper les poils autour de la lésion, tout en veillant à ne pas blesser l'animal. Cette étape facilite grandement l'examen et le traitement subséquent de la plaie.



Le traitement du hotspot chez le chien exige une intervention vétérinaire. Le professionnel va commencer par raser les poils autour de la blessure, puis nettoyer méticuleusement la zone avec un antiseptique. Par la suite, l'application d'une crème à la fois antibiotique et anti-inflammatoire aidera à atténuer la douleur et l'infection.



Le vétérinaire peut également prescrire des médicaments à administrer par voie orale, tels que des antibiotiques, des anti-inflammatoires ou des antihistaminiques, en fonction de la cause et de la gravité du hotspot. Il s'efforcera aussi d'identifier la cause première de cette affection, comme une allergie, une parasitose ou une otite, puis de la traiter adéquatement. Le port d'une collerette ou l'application d'un bandage sur le chien peut être recommandé pour l'empêcher de se lécher ou de se gratter la plaie.

Parallèlement aux soins vétérinaires, suivre quelques recommandations à domicile est essentiel pour accélérer la guérison du hotspot. Il est conseillé de :



1) Respecter scrupuleusement la prescription vétérinaire et administrer les médicaments selon les doses spécifiées



2) Procéder au nettoyage quotidien de la plaie avec un antiseptique doux et procéder au changement de bandage si besoin



3) Surveiller l'évolution de la lésion et recontacter le vétérinaire si les symptômes s'aggravent ou persistent



4) Éviter les éléments susceptibles d'irriter la peau de l'animal, tels que la chaleur, l'humidité ou les allergènes



5) Protéger le chien contre les parasites externes en utilisant un produit adéquat



5) Offrir au chien une alimentation équilibrée ainsi qu'un accès constant à de l'eau fraîche



6) Distrayez le chien avec des jeux, des promenades ou des moments de câlins pour minimiser son stress ou son ennui



Avec un traitement adapté et rapide, la plupart des hotspots chez le chien se résolvent en quelques jours. Néanmoins, il est impératif de rester attentif et de prévenir toute récidive en identifiant et éliminant les causes primaires du hotspot.

Un des meilleurs moyens de prévenir les hotspots chez le chien est de prendre soin de son pelage. En effet, un poil propre, démêlé et aéré permet de réduire les irritations, les infections et les macérations de la peau. Voici quelques conseils pour entretenir le pelage de votre chien :



1) Brossez régulièrement votre chien, au moins une fois par semaine, pour éliminer les poils morts, les nœuds et les saletés. Utilisez un peigne ou une brosse adaptés à la longueur et à la texture du poil de votre chien.



2) Lavez votre chien avec un shampooing doux et spécifique pour les chiens, en évitant les produits trop agressifs ou parfumés. Ne le lavez pas trop souvent, car cela peut altérer le film protecteur de la peau. Séchez bien votre chien après le bain, en utilisant une serviette ou un séchoir à basse température.



3) Tondez votre chien en été, surtout s'il a un poil long et épais, pour éviter la surchauffe et l'humidité. Faites appel à un toiletteur professionnel si vous n'êtes pas sûr de la technique ou du matériel à utiliser.



4) Inspectez régulièrement la peau et le poil de votre chien, à la recherche de signes d'irritation, d'infection ou de parasites. Traitez votre chien contre les puces, les tiques et les autres parasites externes avec un produit adapté et recommandé par votre vétérinaire.



L'alimentation de votre chien joue un rôle essentiel dans la prévention des hotspots. En effet, une nourriture de qualité, équilibrée et adaptée aux besoins de votre chien va renforcer son système immunitaire, sa santé cutanée et son bien-être général. Voici quelques conseils pour offrir une bonne nutrition à votre chien :



1) Choisissez une alimentation de qualité, composée d'ingrédients naturels, digestes et adaptés à la taille, à l'âge et à l'activité de votre chien. Évitez les aliments trop riches en céréales, en sucres ou en additifs, qui peuvent provoquer des allergies ou des intolérances.



2) Respectez la ration journalière recommandée pour votre chien, en fonction de son poids et de son état de santé. Évitez de lui donner des friandises ou des restes de table, qui peuvent déséquilibrer son alimentation et favoriser l'obésité.



3) Veillez à ce que votre chien ait toujours accès à de l'eau fraîche et propre, en changeant régulièrement son bol. L'hydratation est importante pour la santé de la peau et du poil de votre chien.



4) Si votre chien présente des signes d'allergie alimentaire, comme des démangeaisons, des rougeurs ou des troubles digestifs, consultez votre vétérinaire pour faire un diagnostic et adapter son régime alimentaire. Il existe des aliments hypoallergéniques ou à base de protéines hydrolysées, qui peuvent soulager les chiens allergiques.

Le stress et l'ennui sont des facteurs qui peuvent favoriser l'apparition des hotspots chez le chien. En effet, un chien stressé ou qui s'ennuie peut développer des comportements compulsifs, comme se lécher ou se mordre la peau, ce qui peut entraîner des lésions.



Il est donc important de veiller au bien-être psychologique de votre chien et de lui offrir une vie stimulante et épanouissante. Voici quelques conseils pour gérer le stress et l'activité de votre chien :



1) Offrez à votre chien des moments de jeu, de promenade et de câlins quotidiens, pour renforcer votre lien, le divertir et le dépenser physiquement et mentalement. Adaptez la durée et l'intensité de l'activité à l'âge, à la santé et au caractère de votre chien.



2) Fournissez à votre chien des jouets interactifs, comme des balles, des cordes ou des puzzles, pour le stimuler et l'occuper quand vous n'êtes pas là. Variez les jouets pour éviter la lassitude et récompensez votre chien quand il joue.



3) Éduquez votre chien avec des méthodes positives, basées sur le renforcement et la récompense, pour lui apprendre les règles de vie, les ordres de base et les bonnes manières. Évitez les punitions, les cris ou les gestes brusques, qui peuvent stresser ou traumatiser votre chien.



4) Socialisez votre chien dès son plus jeune âge, en l'habituant progressivement à rencontrer d'autres chiens, d'autres animaux et d'autres personnes. Cela lui permettra de développer sa confiance en lui et son équilibre émotionnel.



En suivant ces conseils, vous pourrez prévenir les hotspots chez votre chien et lui offrir une vie saine et heureuse.

Facteurs de risque et populations vulnérables



Tous les chiens peuvent être touchés par les hotspots, mais certains sont plus prédisposés que d'autres. Cela concerne en particulier les chiens dotés d'un pelage long et épais, qui a tendance à retenir l'humidité et favorise ainsi la macération de la peau.



Les races telles que les caniches, les bergers allemands, les terre-neuve, les saint-bernard, les bouviers bernois, les labradors ou les golden retrievers sont particulièrement à risque. Ces chiens nécessitent un entretien régulier de leur pelage, surtout en été, afin d'éviter les nœuds, les accumulations de saletés et les invasions de parasites. Les tondre ou les épiler peut être une stratégie efficace pour aérer leur peau et réduire considérablement le risque de hotspot.



De même, les chiens qui ont une peau sensible ou allergique sont davantage exposés aux hotspots. En effet, ils peuvent développer des réactions cutanées à divers éléments comme la salive de puce, certains aliments, les pollens, les acariens ou encore les produits chimiques. Ces réactions entraînent des démangeaisons, poussant le chien à se gratter ou se lécher, ce qui peut facilement dégénérer en hotspot.



Facteurs environnementaux et de mode de vie



Les hotspots chez le chien sont particulièrement fréquents pendant l'été et dans les régions humides, car la chaleur et l'humidité favorisent la prolifération bactérienne et la macération de la peau. Il est donc recommandé d'éviter d'exposer le chien à des températures élevées, de le baigner trop fréquemment, ou de le laisser dans un état d'humidité prolongée après le bain ou une séance de nage. Protéger le chien contre les parasites externes, tels que les puces et les tiques, qui peuvent causer des piqûres irritantes ou allergisantes, est également essentiel.



Il existe des produits antiparasitaires efficaces, disponibles sous diverses formes (colliers, pipettes, ou comprimés), qui peuvent aider à prévenir les infestations et éviter les complications.



Le stress et l'ennui sont des facteurs non négligeables pouvant favoriser les hotspots chez le chien. Un chien stressé ou qui s'ennuie est susceptible de développer des comportements compulsifs, tels que le léchage ou la morsure de la peau, entraînant des lésions. Assurer le bien-être psychologique du chien, en lui offrant une vie stimulante et épanouissante, est donc primordial.

À travers cet article, nous avons exploré ensemble le phénomène des hotspots canins, en abordant leur identification, leur traitement et leur prévention. Il est désormais clair que le hotspot représente une affection cutanée douloureuse et suintante, pouvant évoluer très rapidement et s'aggraver en l'espace de quelques heures seulement. Nous avons également identifié les facteurs déclencheurs des hotspots, notamment les allergies, les parasitoses, les traumatismes ou encore le stress.



Si vous suspectez que votre chien est victime d'un hotspot, il est crucial de ne pas tarder à consulter un vétérinaire. Pour prévenir l’apparition des hotspots, il vous faut mettre en pratique les conseils précieux que nous avons partagés.

Hotspot chez le chien : Quels sont les signes et les traitements ?

Tout ce que vous devez savoir sur la leishmaniose canine : symptômes, prévention et options de traitement. Apprenez à reconnaître les signes pour assurer la santé de votre chien.

La leishmaniose représente une affection provoquée par le protozoaire de la souche Leishmania, responsable de la leishmaniose. Ces organismes nuisibles sont capables d’infecter tant les bêtes que les êtres humains via la morsure de minuscules insectes connus sous le nom de phlébotomes. On distingue plusieurs variantes de la leishmaniose, à savoir la leishmaniose viscérale, la leishmaniose cutanée ainsi que la leishmaniose cutanéo-muqueuse.

Chez nos compagnons à quatre pattes, c’est la leishmaniose canine qui prédomine, une condition qui peut se manifester par une gamme de symptômes divers et, dans certains cas, sévères. Au fil de cet article, nous vous fournirons toutes les informations nécessaires pour comprendre ce qu’est la leishmaniose canine, comment identifier cette maladie, comment elle est diagnostiquée, ses options de traitement, et les mesures préventives à adopter.

Leishmaniose chez le chien : signes et traitements



La leishmaniose canine est une maladie parasitaire causée par des protozoaires du genre Leishmania, qui infectent les chiens et les humains à travers la piqûre d’insectes appelés phlébotomes. Il existe plusieurs espèces de Leishmania, mais la plus importante pour les animaux domestiques est L. infantum, aussi connue sous le nom de L. chagasi en Amérique latine. La leishmaniose canine peut se manifester sous différentes formes, dont la leishmaniose viscérale, la leishmaniose cutanée et la leishmaniose cutanéo-muqueuse.

La leishmaniose canine est une maladie grave, potentiellement mortelle, qui affecte les organes internes et la peau du chien. C’est aussi une zoonose, c’est-à-dire qu’elle peut se transmettre de l’animal à l’homme. La leishmaniose canine est endémique dans plus de 89 pays, principalement en Europe, en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud et Centrale. Elle est également présente de façon sporadique en Amérique du Nord, notamment chez les Foxhounds.

De plus, le Moyen-Orient est une région clé où la leishmaniose est présente en raison du climat favorable aux phlébotomes.

La leishmaniose est une maladie causée par des parasites du genre Leishmania, qui appartiennent au groupe des trypanosomatidés. Ces parasites sont capables d'adopter deux formes : la forme amastigote, qui est intracellulaire et se développe dans les macrophages des mammifères, et la forme promastigote, qui est extracellulaire et flagellée, et se multiplie dans le tube digestif des phlébotomes.

Les phlébotomes sont des insectes hématophages, qui se nourrissent du sang des vertébrés. Ils sont les vecteurs de la leishmaniose, c'est-à-dire qu'ils transmettent les parasites d'un hôte à un autre lors de leur piqûre.

Il existe plus de 20 espèces de Leishmania, qui sont responsables de différentes formes cliniques de la leishmaniose chez l'homme et les animaux. La leishmaniose peut se présenter sous trois formes principales : la leishmaniose viscérale, la leishmaniose cutanée et la leishmaniose cutanéo-muqueuse.

Le cycle de vie de Leishmania implique deux hôtes : un hôte vertébré, qui peut être un chien, un chat, un cheval, un rongeur, un singe ou un humain, et un hôte invertébré, qui est un phlébotome. Le phlébotome femelle se contamine en piquant un hôte infecté par les formes amastigotes de Leishmania. Ces formes sont ingérées avec le sang et se transforment en formes promastigotes dans le tube digestif du phlébotome.

Les formes promastigotes se multiplient et migrent vers la trompe et les glandes salivaires du phlébotome. Lors d'une nouvelle piqûre, le phlébotome injecte les formes promastigotes dans la peau d'un hôte réceptif.

Les formes promastigotes sont alors phagocytées par les macrophages de l'hôte, où elles se transforment en formes amastigotes et se répliquent. Les macrophages infectés peuvent diffuser dans tout l'organisme par la voie sanguine ou lymphatique, et atteindre les organes viscéraux (foie, rate, moelle osseuse) ou la peau.

La transmission de la leishmaniose peut aussi se faire par voie verticale, c'est-à-dire de la mère au fœtus, ou par voie iatrogène, c'est-à-dire par transfusion sanguine ou transplantation d'organe.

Identifier les signes de la leishmaniose chez le chien



La leishmaniose canine, se développant à travers une gamme étendue de symptômes cliniques parfois subtils, révèle ses effets plusieurs mois, voire années, après l'infection. Ces manifestations, variables selon le stade de la maladie, la réactivité immunitaire du chien, et l'organe ciblé, exige une vigilance soutenue.

Les symptômes les plus observés englobent des manifestations cutanées et systémiques, accentués par des complications qui peuvent sévèrement détériorer le pronostic.

Prédominants et facilement détectables, les signes cutanés comprennent une dermatite exfoliative, pouvant embellir le portrait du chien par une diffusion étendue ou des marques localisées sur le visage, les oreilles, et les pattes. La peau, adoptant une texture sèche, squameuse, devient épaisse et parfois pigmentée. Le poil, perdant de son éclat, devient fragile et peut tomber avec facilité.

Il n'est pas rare de trouver chez ces chiens des zones sans poil, des croûtes, des ulcères, des nodules ou même des fistules. Les ongles peuvent être inhabituellement longs, cassants ou affichant une forme anormale.

Les altérations cutanées, potentiellement prurigineuses ou douloureuses, sont susceptibles d'entrainer des surinfections bactériennes ou fongiques. Ces signes sont souvent le premier indicateur alertant le propriétaire ou le vétérinaire.

Les manifestations systémiques reflètent l'incursion des parasites et l'inflammation au sein des organes vitaux. Selon l'ampleur de l’infection, ces signes peuvent varier en intensité.

Dans cette catégorie, les symptômes fréquemment rencontrés incluent la fièvre, l'anorexie, la perte de poids, la léthargie, une faiblesse généralisée, une réduction de la capacité à s'exercer, accompagnés parfois de diarrhée, de vomissements, de polydipsie (soif intense) et de polyurie (production d'urine accrue). L'élargissement des ganglions lymphatiques, du foie ou de la rate, des épistaxis, des symptômes oculaires, des boiteries ou une anémie peuvent aussi être identifiés.

Dans certains cas, des troubles neurologiques, cardiaques ou respiratoires peuvent être présents, soulignant la nécessité d'une attention médicale rigoureuse.

Non traitée ou mal gérée, la leishmaniose canine peut évoluer vers des conditions critiques, parmi lesquelles l'insuffisance rénale chronique figure comme la complication la plus sérieuse et la plus communs. Elle résulte de l’accumulation de complexes immuns dans le filtre rénal, aboutissant à une élévation de l'urée et de la créatinine sanguine, une protéinurie, une hypoalbuminémie et une hypertension. 

L’avancement de l'insuffisance rénale peut induire des symptômes d'urémie, une acidose métabolique, des ulcères gastriques, des défaillances neurologiques et un œdème pulmonaire. Autres complications à considérer incluent la pancréatite, des saignements dus à la coagulation intravasculaire disséminée, l'hypertrophie du cœur droit ou encore la glomérulonéphrite membrano-proliférative.

Diagnostic de la leishmaniose chez le chien



Le diagnostic de la leishmaniose canine repose sur une approche multifactorielle qui inclut l'histoire clinique, l'examen des symptômes visibles, les analyses en laboratoire, et des tests dédiés à cette maladie. Pour confirmer cette affection, il est crucial de détecter la présence du parasite ou de ses anticorps dans les échantillons biologiques prélevés sur le chien. L'importance d'un diagnostic précoce ne peut être sous-estimée, car il joue un rôle clé dans l'amélioration du pronostic et limite le risque de propagation à l'homme et d'autres animaux.

Les techniques pour diagnostiquer la leishmaniose chez les canidés incluent généralement un examen complet du sang, des profils biochimiques, des analyses d'urine, et un ou plusieurs tests spécifiques pour confirmer l'infection. La sérologie quantitative est particulièrement recommandée pour un diagnostic fiable, surtout en présence de symptômes compatibles avec la leishmaniose.

Les tests sérologiques fréquemment utilisés sont l'immunofluorescence indirecte (IFI), le test enzymatique immuno-absorbant (ELISA), et le test rapide immunochromatographique (TRI). Ces méthodes sont conçues pour identifier les anticorps qui ciblent soit les antigènes solubles du parasite, soit certaines protéines recombinantes. Bien que l'IFI soit considérée comme le standard de référence, elle nécessite un équipement technique spécifique et une expertise dans son interprétation.

L'ELISA est plus accessible pour une mise en œuvre, bien qu'il puisse exister des disparités entre les différents kits disponibles sur le marché. Le TRI offre une solution rapide et conviviale, mais pourrait ne pas être aussi sensible que les autres tests. Par ailleurs, identifier le parasite directement peut se faire par l'examen de frottis colorés ou de coupes histopathologiques de divers organes (comme la peau, les ganglions lymphatiques, la moelle osseuse).

La rapidité du diagnostic de la leishmaniose canine est primordiale, car elle facilite la mise en place d'une stratégie thérapeutique appropriée, améliorant potentiellement la qualité de vie et les chances de survie de l'animal. Un traitement initié suffisamment tôt peut également prévenir les dommages irréparables aux organes vitaux, comme les reins, et limiter les complications pouvant engager le pronostic vital. En diminuant la charge parasitaire et la réponse immunitaire de l'hôte, on réduit le risque de transmission aux humains et aux autres animaux.

Effectivement, les chiens constituent le réservoir principal de cette maladie pour l'homme, ce qui rend la leishmaniose une zoonose d'une grave potentialité létale. C'est pourquoi, dans les zones où la maladie est endémique ou suite à un séjour dans ces régions, une surveillance accrue et des contrôles sérologiques annuels sont conseillés pour les animaux à risque. Consultez un vétérinaire sans tarder au moindre signe avant-coureur de la maladie.

La lutte contre la leishmaniose chez nos amis canins consiste principalement à minimiser la présence du parasite dans l’organisme, à pallier les symptômes cliniques, à éviter les complications futures et à réduire le risque de transmission à d’autres. Ce combat s’ajuste selon l’avancement de la maladie, l’état de santé global du chien et sa réponse au traitement envisagé. Cette section détaillera les différentes options thérapeutiques disponibles pour le traitement de la leishmaniose canine, en fonction de la forme de la maladie et des spécificités de chaque cas.

Malheureusement, le traitement s’étend souvent sur toute la durée de la vie de l’animal, car une guérison totale demeure insaisissable. Le protocole thérapeutique inclut une combinaison de traitement antiparasitaire, la gestion des indésirables, des soins de soutien continus et une alimentation spécialement adaptée à son état.

Les possibilités thérapeutiques pour combattre la leishmaniose canine sont réduites et dépendent grandement de la disponibilité ainsi que des réglementations locales concernant les médicaments. L'allopurinol et l'antimoniate de méglumine sont parmi les médicaments antiparasitaires les plus fréquemment prescrits, pouvant être utilisés en alternance ou en association, selon les besoins particuliers de l'animal. L'allopurinol, un inhibiteur de la réplication parasitaire, est administré oralement à raison de 10 mg/kg deux fois par jour, pour une période minimale de six mois, voire pour le reste de la vie de l'animal. L'antimoniate de méglumine, détruisant le parasite, est quant à lui injecté sous la peau à une dose de 100 mg/kg une fois par jour pendant 28 jours, avec la possibilité de renouvellement du traitement suivant les besoins.

D'autres traitements antiparasitaires comme la miltefosine, le dompéridone, la marbofloxacine ou l'amphotéricine B liposomale peuvent être envisagés, bien que leur efficacité et leur innocuité soient moins bien documentées. La décision du traitement le plus adapté devra être prise en concertation avec le vétérinaire, en pesant soigneusement les avantages et inconvénients de chaque option.

Les médicaments antiparasitaires peuvent induire toute une série d'effets secondaires qui nécessitent une surveillance et une gestion rigoureuse. Par exemple, l'allopurinol peut engendrer des troubles digestifs, des calculs urinaires, des réactions cutanées ou encore des anomalies du sang. De son côté, l'antimoniate de méglumine peut causer des douleurs au point d'injection, des complications cardiaques, hépatiques ou rénales, des pancréatites ou des anémies. Les effets secondaires doivent être communiqués sans délai au vétérinaire, qui pourra ajuster la posologie, substituer le médicament ou proposer un traitement des symptômes accompagnants.

Soins de soutien et alimentation adaptée



Les soins de soutien et une alimentation adaptée jouent un rôle crucial dans la prise en charge de la leishmaniose chez le chien. Ces soins visent à alléger les symptômes, prévenir les complications et améliorer le bien-être général de l'animal. Ils peuvent comprendre l'administration d'anti-inflammatoires, d'antibiotiques, d'antifongiques, ou encore de suppléments nutritionnels. Quant à l'alimentation, elle doit être de haute qualité, enrichie en protéines, acides gras essentiels, antioxydants, vitamines, mais faible en phosphore, sodium, et purines. Des régimes spécifiques existent pour les chiens souffrant de leishmaniose et peuvent être recommandés par le vétérinaire.

Prévention de la leishmaniose chez le chien



La prévention de la leishmaniose canine est cruciale pour sauvegarder non seulement la santé de notre fidèle compagnon mais également celle des humains et de nos autres animaux domestiques. Cette lutte implique une trilogie de mesures préventives : l'utilisation de répulsifs contre les vecteurs, la vaccination et l'adoption de stratégies environnementales pertinentes.

Utilisation de répulsifs contre les vecteurs



Le premier rempart contre la leishmaniose canine repose sur l'utilisation de répulsifs destinés à éloigner ou anéantir les phlébotomes, ces vecteurs nuisibles à l'origine de l'infection. Disponibles sous diverses formes telles que colliers, pipettes, sprays et shampoings, ces produits doivent être choisis avec soin pour assurer une protection optimale à notre chien.



Il est essentiel de sélectionner un répulsif efficace specificement contre les phlébotomes et validé pour la prévention de la leishmaniose. Suivre scrupuleusement la posologie, la fréquence et la durée d'application recommandée, tout en consultant son vétérinaire face à la moindre incertitude ou manifestation d'effets secondaires, est crucial. Malgré leur utilité, il est à noter que ces répulsifs ne fournissent pas une sécurité absolue car leur efficacité, bien que significative, n'atteint pas les 100%.

La vaccination représente la deuxième stratégie préventive. L'injection d'un vaccin prépare le système immunitaire du chien à mieux lutter contre le parasite. En Europe, deux vaccins sont actuellement approuvés : le CaniLeish® et le LetiFend®.



Le CaniLeish®, basé sur un extrait d'antigènes de Leishmania infantum, nécessite trois injections espacées d'un mois, suivies d'une dose de rappel annuelle. Le LetiFend®, faisant appel à une protéine recombinante, implique deux injections à trois semaines d'intervalle, assorties également d'une dose de rappel annuelle. Ces vaccins sont destinés aux chiens en bonne santé, âgés de plus de six mois et préalablement non infectés par le parasite, d'où l'importance d'un test sérologique avant vaccination et d'un intervalle de 28 jours entre la dernière application de répulsif et la première injection.



Bien que la vaccination diminue la probabilité de contracter la maladie, elle ne l'éradique pas totalement. Ainsi, elle doit impérativement être associée aux répulsifs contre les vecteurs pour une efficacité renforcée.

Stratégies environnementales de prévention



Enfin, les stratégies environnementales constituent le troisième pilier de la prévention. Elles visent à limiter l'exposition du chien aux phlébotomes par divers moyens : éviter les zones à haut risque, garder les animaux à l'intérieur avant le coucher du soleil_quand les vecteurs sont le plus actifs_et faire usage de moustiquaires, diffuseurs ou insecticides pour garder les habitats libres de phlébotomes.



Parallèlement, réduire la présence des phlébotomes dans l'environnement direct en éliminant les sources d'humidité, les déchets organiques et en contrôlant les populations d'animaux réservoirs tels que les rongeurs ou les chiens errants, est tout aussi capital. Ces mesures environnementales, en renforçant les autres formes de préventions, contribuent efficacement à baisser le risque d'infection tant pour nos chiens que pour les humains et autres animaux.

Gérer la cohabitation avec un chien atteint de leishmaniose



La cohabitation avec un chien atteint de leishmaniose implique des responsabilités et des précautions pour le propriétaire, mais aussi pour les autres animaux et les humains qui vivent avec lui. La leishmaniose est une zoonose, c'est-à-dire qu'elle peut se transmettre de l'animal à l'homme, et vice versa.



Il est donc important de connaître les implications de la cohabitation avec un chien leishmanien, et de respecter des mesures d'hygiène et des conseils pratiques pour limiter les risques.

Implications pour les humains et autres animaux



La leishmaniose humaine est une maladie grave, qui peut être mortelle si elle n'est pas traitée. Elle se manifeste par des signes similaires à ceux du chien, comme la fièvre, la perte de poids, l'anémie, les lésions cutanées ou viscérales. La leishmaniose humaine peut se présenter sous deux formes principales : la leishmaniose viscérale, aussi appelée kala-azar, qui affecte les organes internes, et la leishmaniose cutanée, qui affecte la peau et les muqueuses.



La transmission directe de la leishmaniose du chien à l'homme, ou d'un animal à un autre, est très rare, mais pas impossible. Elle peut se faire par contact avec les lésions cutanées, les sécrétions nasales ou les urines du chien infecté, ou par transfusion sanguine ou transplantation d'organe. Les personnes les plus à risque de contracter la leishmaniose sont celles qui ont un système immunitaire affaibli, comme les enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes, les personnes infectées par le VIH ou les personnes sous traitement immunosuppresseur.

Mesures d'hygiène et conseils pratiques



Les mesures d'hygiène et les conseils pratiques visent à réduire le risque de transmission de la leishmaniose du chien à l'homme, ou d'un animal à un autre. Ils consistent à :



1) Respecter le traitement du chien infecté, qui diminue la charge parasitaire et la contagiosité du chien.



2) Protéger le chien infecté des piqûres de phlébotomes, en utilisant des répulsifs, en évitant les zones à risque et en le rentrant avant le crépuscule.



3) Protéger les autres animaux et les humains des piqûres de phlébotomes, en utilisant des moustiquaires, des diffuseurs ou des insecticides dans la maison.



4) Éviter le contact direct avec les lésions cutanées, les sécrétions nasales ou les urines du chien infecté, en portant des gants et en désinfectant les plaies.



5) Ne pas partager les gamelles, les jouets ou les brosses du chien infecté avec les autres animaux.



6) Ne pas faire saillir ou adopter un chien infecté, pour éviter la transmission verticale ou iatrogène du parasite.



7) Consulter un médecin en cas de suspicion de leishmaniose humaine, Mesures d'hygiène et conseils pratiques



8) Les mesures d'hygiène et les conseils pratiques visent à réduire le risque de transmission de la leishmaniose du chien à l'homme, ou d'un animal à un autre. Ils consistent à :



9)Respecter le traitement du chien infecté, qui diminue la charge parasitaire et la contagiosité du chien.



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